samedi 31 décembre 2016

ETHIOPIE du Sud projets 2019

ETHIOPIE
Vallée du grand rift  et tribus de l'Omo

circuit à la carte de 14 à16 jours  maximum 6 participants
dates en 2019 (à définir)
périodes favorables : 
juillet-août-septembre  et   de novembre à février
à la demande, renseignez-vous !

Voyage d'exception à la carte.

Paysages de savanes et de lacs, la vallée du Rift vous fera basculer dans un univers intemporel abritant depuis la nuit des temps une des plus belles variétés de l'humanité. 
Unique, magnifique, les qualificatifs sont nombreux pour décrire cette contrée éloignée de tout. 
C'est aux confins de l'Ethiopie sud précisément dans la vallée de l'Omo, que s'épanouissent quelques-uns des groupes ethniques les plus fascinants du continent : Mursi, Hamer, Karo, Dassanetch, Aboré réjouissent notre curiosité par la variété de leurs parures, de leurs bijoux, ou de leurs peintures corporelles.
Leur imagination créative, sans limite, relève d'un grand art rituel voir symbolique mais surtout esthétique.
Malgré des conditions de vie difficiles, femmes et hommes sont coquets à l'extrême et tous les peuples de l'Omo semblent se donner constamment rendez-vous pour un grand concourt de beauté !   
Presque intouché, l'Omo vit toujours au rythme des crues du fleuve, au rythme des razzias et des marchés hebdomadaires.
Derniers groupes ethniques aux traditions si vivaces en Afrique, fières, orgueilleux parfois, n'en sont pas moins vulnérables, inconscients des grands changements de notre monde.
Mais pour combien de temps encore ?

Si une telle aventure vous inspire, n'attendez pas, PARTEZ...
avant qu'il ne soit trop tard,...
Jamais vous ne pourrez regretter ces rencontres d'exception ! 

Pour en savoir plus, allez voir mon article du 10 mai 2016 - dans ce blog.  

jeudi 29 décembre 2016

CIRCUIT AU SULTANAT D'OMAN 2018

OMAN
"Mer, désert et jardins au pays du Sultan" 

circuit de 13 à 16j  (à définir et à la demande)
période idéale du 1er au 16 décembre 2018

La perle de la péninsule arabique :
Oman est un paradis naturel entrecoupé de montagnes abruptes entaillées de gorges, ourlé d'une mer turquoise et de déserts aux dunes de sable orangé. Chaque wadi est creusé de vasques aux eaux pures, couleurs émeraudes et les oasis y sont luxuriantes!
Tours sentinelles, châteaux pétris de la terre du pays, des villes anciennes chargées de murmures apporteront la note culturelle.
Parcourir ce pays affable et raffiné sera un bonheur de chaque instant.

lundi 5 septembre 2016

Une autre ETHIOPIE : du DANAKIL au ERTA ALE



Retour d'une expédition unique réalisée fin février 2016.
Au Nord-Est de l'Ethiopie, il existe un site volcanique où se concentrent d'étranges manifestations hydrothermales. Il réunit les conditions les plus extrêmes sur Terre : des températures entre 45 et 60 degrés jour et nuit, durant toute l'année..., une hyper-acidité dans la dépression du Danakil, une salinité et une aridité intenses.
Les photos qui vont suivre seront édifiantes.

La première rencontre : cette immense caravane de dromadaires qui semble arriver de nulle part, à pas lents, cadencés et rythmés comme depuis la nuit des temps.

Nous venons de rentrer sur le territoire des Afars. Ce peuple de pasteurs ascétiques est toujours sur le point de manquer de pâturages pour ses troupeaux.
Leur territoire est extraordinaire !
Dans la grande fracture géologique du Danakil, qui s'étire parallèlement à la Mer Rouge, s'étendent d'immenses plaines de cailloux où la vie se résume à une éternelle errance.
Partout, ce ne sont que champs calcinés, monts râpeux, oueds à moitié comblés d'éboulis, et de lacs saumâtres...                                Mais quels paysages fantastiques 
                                   L'AFAR est voué aux espaces arides et au nomadisme
  • 5h 45 le soleil se lève vite...  tout rond dans le ciel et déjà lourd de chaleur. Notre nuit à la belle étoile dans ce campement spartiate ne fut pas vraiment de tout repos ! La journée sera rude mais exaltante... Nous reprenons notre progression en suivant les caravanes qui vont nous conduire vers la dépression du Dallol.

  • Située à 120 mètres au-dessous du niveau de la mer, cette dépression s'étale sur un ancien fond marin asséché. Une plaine de sel de 70 km de long, de 30 km de large et épaisse, en certains endroits, de plus de 1 000 mètres... Du Sel pour l'éternité

    D'autres taillent à la main les plaques de sel très régulièrement, à l'aide d'un petit outil comportant une lame et un manche en bois très court. Sans aucune protection... ni gant, ni lunettes de soleil, juste des sandales en plastique avec ou sans socquettes !!! Et n'oublions pas la température qui avoisine entre 45 et 50 degrés. Ils travaillent de 6 à 8 heures par jour, tous les jours.
    Mais durant les mois d'été, cette activité est interrompue, il fait plus de 60 degrés !

    Chaque dromadaire pourra porter 4 à 6 plaques de sel de chaque côté pesant environ 10 kg chacune.
    Les charges peuvent avoisiner 80 kg par animal.

    Depuis au moins un millénaire, les Afars viennent découper ce sel à la hachette pour l'emporter vers les marchés de Mekelé à 3 jours de marche mais aussi à Djibouti à 6 jours de marche...


Des travertins colorés d'orange et de jaune se mêlent à ciel ouvert au soufre, au sel, à la potasse


Sol en pleine effervescence !
Une multitude de monticules et de cônes crachotent, dans des gargouillements de marmites, de geysers de vapeurs sulfureuses


Paysage minéral, vénusien où la nature prend le parti de l'art abstrait...
Un paradis pour les yeux, une épreuve pour l'organisme dans cette fournaise soufrée.
Nous quittons cette dépression dans l'espoir de pouvoir mieux respirer un peu plus loin...
Nous retrouvons une altitude "normale" à peine au-dessus du niveau de la mer pour rejoindre à quelques 300 km de là, le célèbre volcan du "Erta Alé", encore en activité et un des terrains d'exploration de notre disparu Haroun Tazieff !! L'émotion est grande à l'idée de vivre ce nouvel exploit.

Nous sommes toujours chez les Afars, et en chemin nous allons pouvoir les approcher d'un peu plus près, voir leur habitat et découvrir quelques beautés.

 
Faites d'arceaux et le plus souvent recouvertes de nattes en fibre de "doun", ces petites huttes sont démontables. Le nomade les emportera dans sa transhumance. Ici, le coin cuisine !!

Après un repas frugal dans le dernier village rencontré... nous voilà lancés sur une piste incroyable 
et au lieu de ressentir un peu de fraîcheur, nous  allons nous retrouver à 50 degrés  avant d'arriver au point de départ de la montée au volcan. C'est un scoop, c'est une première !!!  L'atmosphère est si sèche que c'est finalement "supportable". Mais à long terme nous n'avons pas la même résistance que les afars entrainés depuis la nuit des temps à ces conditions climatiques hors normes !



Arrivés au point de départ, il est 18h. Rapidement nous nous préparons, le matériel voltige d'un peu partout... en fait nous n'avons besoin que du strict minimum (de bonnes chaussures de marche, 2 litres d'eau et quelques barres de céréales). Le volcan culmine à 900 mètres, la marche d'approche sera longue, lente, mais sans difficulté... enfin "une" quand même : celle de monter pendant plus de 4h dans la nuit noire avec juste une petite lampe frontale... c'est faisable, nous l'avons fait !!!
Et c'est parti... il est 18h 30 et il fait 45 degrés ! une douce tiédeur nous accompagnera tout du long !!
Voyez dans le fond, c'est lui le "Erta Alé" ... il n'est pas impressionnant, il est juste loin mais dans la nuit, nous ne réaliserons pas vraiment cette fameuse distance, pourtant elle sera bien là !
Vers 23h, arrivés au sommet... quelque peu épuisés, et affamés malgré les 3 barres de céréales et quelques fruits secs !! Il a fallu attendre ce moment-là pour "enfin" apercevoir cette masse de feu telle un mirage... et je me disais en moi-même : "tous ces efforts pour ne voir que cette luminosité au lointain" ??? Juste à peine déçue.
Après une demie heure de récupération à manger goulûment un bout, nous voilà repartis cette fois-ci au bord du cratère !!!!!
Alors là, ce fut tout autre chose ...
Ce magma en fusion devient réalité ! Stupéfiant, saisissant... une immense sensation poussée à son paroxysme ! C'est comme, tout à coup, se retrouver en lien direct avec les entrailles de la Terre. C'est juste incroyable...
Plus de mots assez forts... on regarde fascinés !!
D'énormes bouffées de chaleur et de gaz nous obligent à quitter les lieux... Nous rebroussons chemin sur un sol de lave fraîchement durcie. On croirait marcher sur du verre...
Etranges sensations encore !!!
Sans plus bouger de là-haut, nous allons passer quelques heures au campement militaire pour dormir "à la dure" avant de repartir sur le coup de 4h du matin.
Au fur et à mesure que nous allons redescendre, le jour va se lever très vite, nous laissant découvrir "enfin" la topographie des lieux... Nouvel émerveillement !



La vie reprend ses droits même dans des lieux aussi lunaires


Le Erta Alé est à nouveau au loin... il nous a régalé de toutes ces émotions diverses et nous laissera un souvenir indélébile !!!
Une très très belle aventure dans ce coin du globe où j'ai longtemps rêvé d'aller... Ce sont des conditions extrêmes qui méritent d'être vécues au moins une fois dans sa vie de globe-trotteuse (!!) car le cadeau est à la dimension de tous ces efforts.
Je suis prête à retourner avec tous ceux qui en rêvent comme j'en ai rêvé !
Je connais le terrain et la faisabilité, avec mon équipe locale nous avons toute la logistique...
il n' y a plus qu'à définir le bon moment !









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mardi 10 mai 2016

Une toute autre ETHIOPIE...



  A la découverte de la vallée de l'Omo et de ses secrets

Voyage  à la carte et à la demande

 maximum 6 personnes 
périodes favorables : juillet-août-septembre
et de novembre à février


Au bout du pays, s'épanouissent quelques-uns des groupes ethniques les plus fascinants du continent. Unique, magnifique, les qualificatifs sont nombreux pour décrire cette contrée éloignée de tout.
Où le pire côtoie le meilleur, où le conflit n'est jamais loin, mais où la paix est savourée comme il se doit, comme depuis toujours, par des chants, par des rires et des parades de séductions.
Malgré des conditions de vie difficiles, femmes et hommes sont coquets à l'extrême et tous les peuples de l'Omo semblent se donner constamment rendez-vous pour un grand concours de beauté !
Les parures, bracelets de fer, boucles d'oreilles, colliers de mariage, perles multicolores... se portent à tout âge et en toute occasion.

Dans l'Omo : lignes, serpentins, points … tous styles de motifs pour se peindre le corps ne connaissent aucune limite à l'imagination.
Région d'une âpre beauté où savane, colline et bush s'emmêlent, comme toile de fond, à la vie de milliers d'hommes et de femmes parmi les plus étonnants du pays.
Presque intouchée, l'Omo vit toujours au rythme des crues du fleuve, au rythme des razzias et des marchés hebdomadaires.
A quelques exceptions près, rien ne semble avoir changé depuis des siècles. Pas de civilisation, pas de progrès au sens occidental du terme. A moins, bien sûr, de considérer comme progrès, la livraison d'armes à des peuples qui par ailleurs, vivent pratiquement à l'âge de pierre.
Où les vêtements et médicaments que des missionnaires, de toutes confessions promettent à ceux qui se convertiront.
Quelques églises voient le jour ici et là. Mais la région renâcle, fière et digne, et met un point d'honneur à conserver ses traditions animistes et vivre à moitié nu... 

Pour combien de temps encore ?
Que leur souhaiter ? Conserver leur candeur, leurs traditions, leur beauté ?
Ou plonger de plain-pied dans le XXIe siècle, en s'arrachant des produits de consommation jusque-là inconnus ?
Derniers groupes ethniques aux traditions si vivaces en Afrique, fiers, orgueilleux parfois, ces hommes n'en sont pas moins vulnérables, inconscients des grands changements de notre monde.
Une inconscience qu'on leur envierait parfois...
Car les habitants, que certains n'hésitent pas à appeler « primitifs », qui vivent presque hors du temps, ont bien des choses à nous réapprendre. Sur le rapport à la nature, entre autres....

c'est un voyage hors du temps que nous vous proposons,
à condition de faire vite.



Tribus et vallée de l'Omo

Après une brève découverte avec l'Ehiopie traditionnelle et la visite d'Addis Abeba, nous mettrons cap sur le sud, à travers le grand rift, et le pays Oromo, puis le territoire des Gouragué, célèbres pour leur production de faux bananiers. Visite de l'énigmatique site des stèles à Tiya, le parc d'Abiata Shalla connus pour ses colonies de flamants roses, avant d'atteindre Awassa, situé au bord du lac. Poursuite du grand rift jusqu'à  Arba Minch, de là visite de la tribu des Dorzés vivant à 3 000 mètres dans des maisons en forme de ruches africaines dominant le lac Abaya et le lac Chamo, tour en bateau pour observer les hippos et les crocos. Découverte du pays Konso et rencontre avec son roi. Les Konso sont connus pour leur art funéraire (classé au patrimoine de l'Unesco).
Poursuite de la route jusqu'à Jinka, lisière avec la basse vallée de l'Omo. Rencontre avec les Tsemaï dans leurs villages. En route, visite au marché hebdomadaire de Kay Afar.
Excursion dans le parc Mago, zone assez chaude où vivent les Mursi, célèbres pour ses femmes à plateaux labiaux. 

Enfin, nous rejoignons Turmi, la capitale des Hamer. Puis départ plein ouest  à la rencontre des Karo, tribu en voie de disparition, spécialiste dans l'art des peintures corporelles. En chemin, stop au village des Hamer, réputés pour la beauté de leurs femmes arborant de splendides coiffures à base de terre ocre rouge.



Aux confins de la vallée de l'Omo et de la frontière kenyane, vive les Dessanetch que l'on va voir en pirogue. Visite au célèbre marché  Hamer, très pittoresque et incontournable.
Remontée sur Yabello, en route rencontre avec les Erbore, réputés également pour leur peintures corporelles. Puis le territoire des Borena et des Sidama.  Avant de rejoindre la ville de Yirgalem où se cultive un des meilleurs cafés du pays et à nouveau Arba Minch.
Retour enfin sur Addis Abeba pour un dernier tour dans la capitale.